Les jours rallongent, les températures se font plus chaudes, avec l’arrivée des beaux jours, la Réserve voit le retour de nombreuses espèces migratrices sur son territoire. Dès la mi-mars, vous pouvez apercevoir le Milan noir (Milvus migrans), tournoyer au-dessus des marais et du lac à la recherche de proies et d’un site de nidification. Au moins 4 couples de ce rapaces reconnaissable avec sa queue taillée V, nichent dans le périmètre la Réserve Naturelle.

Photo de Manuel BOURON
Plus communes, les hirondelles rustiques (Hirundo rustica) et des fenêtres (Delichon urbicum), arrivent-elles aussi à la mi-avril. Entre la chasse de petits insectes à la surface de l’eau et la recherche de boue sur le rivage pour fabriquer leur nid caractéristique, constitué de terre séché. Vous les observerez facilement à proximité du lac.
La végétation n’est pas en reste avec le retour des phragmites (Phragmites australis), qui forment les roselières présentent toutes atour du lac. Cette grande plante pousse en grandes étendue et forme ainsi un habitat prioritaire pour de nombreuses espèces d’oiseaux, de reptiles, d’insectes et de mammifères.

Photo de Manuel BOURON
Côté montagne, c’est aussi la période de reproduction du Lynx boréal (Lynx lynx), rare période où celui-ci se fait moins discret. Vous aurez peut-être la chance de l’entendre feuler, bien caché dans la hêtraie-sapinière du massif de l’Epine. Son cri aigu, caractéristique des félins, lui permet de contacter les femelles, et ainsi signaler sa présence.

Photo de Martin DAVIOT