Impossible de passer inaperçu, la couleur  du lac change et annonce avec elle l’arrivée de l’été dans la Réserve !

Embouchure du Gua

Ce phénomène spectaculaire est dû à la présence du phytoplancton dans l’eau, qui, favorisé par la température, se développe par millier et donne ainsi sa couleur « verte émeraude » au site.   Ces  organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau sont trop petits pour être visibles à l’œil nu, mais en quantité suffisante, ils apparaissent à la surface comme des étendues colorées. Ceci est dû à la présence de pigments dans leurs cellules, principalement la chlorophylle.

Foulque et ses petits

Foulque Macroule et ses petits – Manuel BOURON

Les oiseaux, eux, ce font plus discrets. Couvaison et élevage des petits nécessitent une vigilance accrue de la part des parents. C’est donc caché dans la roselière qu’ils passent une bonne partie de la journée, lorsque le lac est fréquenté par les baigneurs et plaisanciers. A la quiétude du soir et de la nuit, il n’est pas rare de voir sortir de nombreuses espèces de leur cachette.

Blongios nain

Blongios nain – Manuel BOURON

A proximité des îles, c’est le Blongios nain (Ixobrychus minutus) qui profitera du répit des lieux pour chercher de la nourriture à sa progéniture.

Milan noir - Manuel BOURON

Milan noir – Manuel BOURON

Au-dessus de lui, vol le faucon hobereau (Falco subbuteo). Arrivé plus tardivement que son cousin le Milan, il est lui nicheur à Aiguebelette. Reconnaissable à ses stries noires sur le ventre, il affectionne chasser les libellules en fin de journée.

Cuivré des marais – Manuel BOURON

Dans les marais, la flore abondante offre nectar en abondance aux insectes pollinisateurs, aussi, si vous voyez un petit papillon orange vif, ouvrez l’œil, il s’agit du rare Cuivré des Marais (Lycaena dispar) qui fréquente volontiers les prairies humides entretenues par la Réserve Naturelle.